Réputation

OÙ EST L’E-RESPONSABLE ?

Je suis toujours effaré de l’indigence de certains « e-responsables » dans les Maisons-mères (zut où faut-il mettre l’accord et le tiret) qui imposent des marques sans aucune vérification en local, sur les droits, la propriété de la marque, ou même sur ce que voudrait éventuellement dire ou signifier une expression.

 

Ainsi il y a bientôt 20 ans, deux laboratoires proches des montagnes alpines et d’un fleuve frontière, avaient souhaité trouver un joli nom à la mode pour leur fusion (c’était l’époque des « IS » à la fin des mots aussi bien pour les sociétés que pour les voitures) car ces entreprises interrogeaient souvent les mêmes GOUROUS à la mode, comme aujourd’hui on fait appel au « coup de tampon » des mêmes Grands cabinets de consulting (qui proposent d’ailleurs les mêmes programmes à deux concurrents sans changer le nom d’ailleurs, c’est plus simple pour les diapos… du vécu). C’était oublier qu’un autre petit laboratoire français, déjà absorbé par un « gros » qui était le spécialiste des « Produits du foyer américain » (je vous laisse traduire), lors des restructurations des années 90 avait gardé sa marque en propriété et ne différait que d’une lettre (L au lieu du V) de la nouvelle entité suisse… 1 lettre ne suffit par dans une même catégorie INPI…

Combien cela a –t-il coûté à ce Suisse vaniteux qui n’avait pas vérifié le droit des marques ? En tout le sémillant PDG de la filiale française de W a bien laissé s’installer la marque et a dû bien améliorer le P&L de l’année 1996 en local… car forcément il y a eu négo !

Enfi,n il y a 20 ans, c’était compréhensible car « l’internet » comme certains disaient (ou disent encore…) n’était pas un réflexe de recherche, Google n’existait pas, et les connectés recherchaient des informations sur Altavista avec leur Netscape Navigator 2 (c’est ce que j’utilisais à l’époque….)

 

NO BORDER in DIGITAL

Dans le monde digital, il n’y a plus de frontière c’est bien connu et n’importe quel internaute dans le monde peut consulter une production web encore plus s’il s’agit d’une opération mobile ; En effet il y a 7,2 Milliards de carte SIM dans le monde en 2016 et même s’il n’y a que 60% du monde qui accède à de la data via son mobile et que le smartphone n’est majoritaire que dans les pays dits développés, nous pourrions donc envisager que la personne en charge d’une opération digitale au plan global, « fait attention » à ce que veut dire une expression ou une application mobile.

 

Ah, le pire est que même après information, « persiste et signe », sûr de son bon droit et se sa suprématie, le « e-responsable » n’en a rien à faire… Ainsi il y a plus de 5 ans j’avais noté que mon ancien labo avait sorti une belle application pour aider le patient à arrêter de fumer, mais, le nom de l’application était un peu suggestif d’un autre programme (il faut cesser la cigarette, le cigare ou la pipe probablement). J’avais donc prévenu mes anciens collègues, avec humour, ainsi que la direction de l’époque.

Ouf la mise à jour montre que l’appli a évolué, pas le nom….

Bravo.

C’est vrai , il n’y a seulement que quelques centaines de millions de francophones qui peuvent se marrer.

 

Cela me rappelle aussi  il y a 15 ans dans un autre laboratoire, à l’occasion d’un groupe de travail sur l’uniformisation de l’intranet, un des chefs de projets d’origine américaine s’étonnant qu’il y avait des différences à programmer sur les 27 pays de la « zone Europe », m’avait répondu « oh, true, you have so many dialects in Europe »…. L’internationalisation ne veut par dire Globalisation, encore moins intelligence !

 

Good luck dans la réputation, cela s’apprend… (nothing personal…) ; les faits sont têtus…

 

Copies d’écran 2010 et 2016

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